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L’Arabie du Sud antique située dans l’actuel Yémen a toujours été associée à la légendaire Reine de Saba et à une fabuleuse richesse. Les auteurs grecs et latins qualifiaient cette région d’Arabie Felix Arabia et fertile. L’exposition explore d’une part le mythe de la Reine de Saba dont aucun fait n’atteste l’existence et le fondement de la richesse de l’antique Arabie du Sud. Cette dernière jouait un rôle essentiel dans le commerce longue distance entre l’Afrique de l’Est, l’Inde et le bassin méditerranéen. L’Arabie du Sud livrait à l’Occident des produits de luxe. Grâce à un système d’irrigation sophistiqué, les habitants rendirent fertile cette région et contrôlèrent d’importantes routes caravanières.

L´ exposition éclaire l’évolution artistique de le grand peintre français Claude Monet (1840-1926), depuis l’impressionnisme jusqu’à sa célèbre oeuvre tardive. Elle présente ses représentations de paysages méditerranéens, de la côte sauvage de l’Atlantique et du cours de la Seine, ses prairies fleuries, ses meules de foin, ses nymphéas, ses cathédrales et ses ponts dans la brume.

L’exposition ouverte en 2004 montre un aperçu général du Carnaval de Bâle dans des salles historiques à l’atmosphère particulière: costumes, masques, instruments de musique, documents historiques ainsi qu’un typique „Local de carnaval“. Le carnaval sert aux Bâlois de soupape et d’occasion d’exprimer leur avis ou de se comporter différemment pendant cette grande fête populaire, voire même à l’opposé de la vie de tous les jours. Pendant trois jours, c’est le monde à l’envers à Bâle.

Genève et le Duché de Savoie connaissent une longue histoire des des conflits, mais les décors intérieurs des châteaux et maisons fortes du Moyen Âge sont rarement conservés ou restent inaccessibles au public. Le cycle du château de Cruet en Savoie, peint au début du XIVe siècle, fait partie des premiers exemples profanes européens qui sont parvenus jusqu’à nous. L’idéal chevaleresque se déploie sous nos yeux, un peu comme la tapisserie (ou plûtot broderie) de Bayeux. Combats, sièges, chasse, jeux et amour courtois animent les scènes épiques. Ces peintures, constituant le noyau de l’exposition, sont mises en relation avec des œuvres de la même époque: manuscrits enluminés, armures, sculptures, textiles, ivoires et objets précieux. L’exposition se propose d’évoquer la vie des chevaliers, en faisant appel à notre imaginaire collectif.

La Suisse célèbre cet automne le 500^e anniversaire de la Paix dite de Fribourg, plus connue sous le nom de Paix perpétuelle, signée le 29 Novembre 1516 entre les Confédérés et la France, et dont les préliminaires se déroulèrent à Genève. Cette Paix, par les conséquences qui en ont résulté, a contribué à faire de ses contractants ce qu’ils sont encore aujourd’hui.

Au musée  on peut voir la France et la Suisse d’une toute autre manière. Rares sont les Français qui connaissent le rôle joué par les Suisses dans leur histoire. Et réciproquement. Certains événements fondateurs pour l’un et l’autre pays sont liés à leurs relations communes et il est souvent difficile de déterminer la part française ou helvétique de tel ou tel personnage emblématique.

Ainsi, cette exposition est un enchaînement inattendu de célébrités ayant la Suisse et la France en partage, dévoilant ainsi au grand jour la diversité du lien qui unit les deux pays. Les premières séquences offrent l’arrière-plan historique, montrant successivement ce dont la France est redevable à ses voisins suisses, et tout ce que la Confédération doit à la France.

L’histoire de la Suisse des origines à nos jours est présentée de manière résumée, offrant en un coup d’œil une idée du développement des activités humaines sur le territoire helvétique. Développée en trois zones, cette synthèse chronologique présente une trentaine d’objets symboliques, dont « L’Helvétie en grisaille », un fort rare papier peint panoramique. Enfin, la « Suisse mise en boîte » et les dessins du fameux illustrateur humoristique Mix & Remix proposent un regard ludique sur quelques-uns des mythes et clichés qui participent à la construction de l’image de la Suisse.

L’exposition temporaire comporte deux volets thématiques, l’un présenté au Musée romain d’Avenches, l’autre au Musée romain de Vallon. Les objets exposés racontent des histoires d’hommes, de femmes et d’enfants dont les destins sont marqués par la mobilité, la délocalisation ou les carrières militaires. Ils mettent l’accent sur un aspect jusqu’ici peu exploré de l’histoire, l’intégration des « indigènes » à l’époque romaine alors que l’Empire était globalisé. Le choix des thèmes présentés – migrations, intégration, globalisation, « multiculturalité », pluralités religieuses, etc. – ne manquera pas d’interpeller le visiteur. Il réalisera que l’ensemble de ces notions, qui nous semblent très modernes, existaient déjà dans l’Antiquité. Cette exposition est directement inspirée de celle que le Musée de Vindonissa/Windisch (AG) et l’Archéologie cantonale d’Argovie avaient élaborée en 2012 en collaboration avec des musées allemands et autrichiens.

L’ exposition présente la sculpture depuis la fin de la 2e Guerre mondiale jusqu’à nos jours. La grande exposition organisée à l’occasion de l’inauguration du Kunstmuseum Basel agrandi a pour ambition de montrer l’extraordinaire dynamique par laquelle conception et forme classiques de la sculpture s’engagent dans un processus de transformation, deviennent plus abstraites, se rapprochent des objets banals du quotidien et transgressent leurs limites spatiales ou conceptuelles, mais se constituent aussi de nouvelle manière dans un retour à la tradition figurative. Grâce à des œuvres sélectionnées dans les collections du Kunstmuseum Basel et à des prêts importants en provenance de musées internationaux et de collections privées, l’exposition propose un panorama d’une densité et d’une richesse extraordinaire.

Les mosaïques et le musée de Vallon ont été en effet les Muses inspiratrices d’une journée de formation continue à l’intention des enseignants. Six mois plus tard, une exposition au titre évocateur « Mosaïc » présentait les travaux élaborés lors de certains cours en Arts visuels. L’ensemble de ces réalisations constitue une mosaïque de couleurs, papier, tissus, photos, de motifs et de supports variés. Le choix des thèmes et des techniques se décline de diverses façons. Les créations, individuelles ou collectives, proposent des interprétations d’oeuvres d’auteurs connus (Dürer, Morandi, Franz Marc) et des réalisations originales inspirées de courants artistiques ayant marqué l’histoire de l’art (art islamique, Pop Art) ; toutes développent le sens de l’observation, la recherche et l’acquisition de connaissances. Les résultats frappent dans leur ensemble ou par leurs détails et interpellent par leurs allusions artistiques et par leurs innovations.