Dornach, die Brücke über die Birs. Foto/Photo: TES

La guerre de Souabe, du Tyrol, d’Engadine ou de Suisse, l’histoire d’une région d’Europe centrale

Schwabenkrieg, Tirolerkrieg, Engadinerkrieg, Schweizerkrieg voilà quatre mots qui font référence à un seul et même conflit. Ils symbolisent à eux seuls l’histoire complexe de la Suisse.

La guerre de 1499, ou plutôt une série de batailles (Triesen (12 février), Hard (le 22 février), Bruderholz (le 22 mars), Schwaderloh (le 11 avril), Frastanz (le 20 avril), Calven (le 22 mai) et Dornach (le 22 juillet) dans les régions situées le long du Rhin alpin, du Haut-Rhin et du Rhin supérieur, dans le Sundgau, le Jura et les Grisons, marquent le début d’une nouvelle ère dans les relations entre la Confédération (Eidgenossenschaft), les Habsbourg, l’Autriche antérieure (Vorderösterreich) et les Souabes.

La guerre de Souabe. Image: Marco Zanoli/Wikipedia

La propagande et les reportages jouaient déjà un rôle important à cette époque-là. La Schweizer Chronik (1500) de Nikolaus Schradin (vers 1460-1518) et la Luzerner Chronik (1513) de Diebold Schilling (1460-1515) en sont les exemples les plus connus.

La chronique de Schradin se distingue en outre des autres sources surtout sur un point : elle a l’avantage de couvrir le conflit depuis ses débuts (le Tirolerkrieg ou Engadinerrieg) jusqu’aux derniers actes de guerre (le Schwabenkrieg ou Schweizerkrieg). Il s’empressa aussi de publier sa chronique le 14 janvier 1500, soit quatre mois à peine après la paix de Bâle.

Nikolaus Schradin, gravure sur bois 23, f. 81, la bataille de Dornach, le 22 juillet 1499, Sursee 1500. Collection: Zentral Bibliothek Zürich, Graphische Sammlung

La chronique commençe en ces mots :

« Chronigk disz kriegs gegen dem allerdurchlüchtigsten herrn Römischen konig als ertzrhertzogen zu Osterich vnd dem schwebyschen pundt dero sich das heylig Romisch rich angenommen hat eins teilß, und stett und lender gemeiner eidgenosschafft andern« .

Les actes de guerre consistaient en des batailles et des pillages mutuels par des soldats et des mercenaires confédérés, souabes et tyroliens.

La paix de Bâle du 22 septembre 1499 s’est en fait inscrite dans la continuité de la Paix perpétuelle (Ewige Richtung) de 1474 entre la Confédération et les Habsbourg. Mais que s’est-il donc passé au cours de ces 25 années pour expliquer la guerre de 1499 ?

 Diebold Schilling, la bataille de Hard, le 22 février 1499, Collection: Diebold Schilling-Chronik 1513, Korporation Luzern, Standort:
ZHB Luzern Sondersammlung. 

1474-1499

Les antécédents sont clairs. En près de deux siècles, les Orte (appelés plus tard cantons) de la Confédération ont presque entièrement chassé les Habsbourg du territoire suisse au cours d’une série de batailles : Morgarten (1315), Sempach (1386), Näfels (1388), Argovie (1415, à l’exception du Fricktal), l’Alte Zürichkrieg (1436-1450) et la Thurgovie (1460).

L’ennemi de mon ennemi est mon ami et les Habsbourg conclurent finalement la Paix perpétuelle avec la Confédération en 1474 en raison de la montée d’autres ennemis comme les ducs de Bourgogne et de Bavière.

Après la défaite du duc de Bourgogne par la Confédération en 1476-1477, un nouvel ennemi se profila pour les Habsbourg. Le royaume de France, moribond après la guerre de cent ans (1337-1453) n’avait pas été de taille à affronter le duc de Bourgogne avant 1477.

Morat, monument de la bataille, le 22 juin 1476.

Après 1477, la France (et les Habsbourg) acquirent de vastes et riches territoires de ce duché. La France et la Bavière s’unirent contre les Habsbourg. Après 1494, la France fit la guerre à l’Italie pour s’emparer du territoire des Habsbourg et du duché de Milan.

Bien que les Habsbourg n’aient pas accepté officiellement la perte des territoires suisses, cette dynastie avait d’autres préoccupations (militaires). Outre la France, ils subissaient la menace des sultans turcs après la conquête de Byzance en 1453 et l’avancée dans le sud-est de l’Europe, le duc de Gelre aux Pays-Bas et, surtout, la situation politique et géographique compliquée en Autriche antérieure (Vorderösterreich) et en Souabe.

L’armoire de la Ligue souabe  (Schwäbische Bund). Image: Wikipedia

Bâle, Constance et la Ligue souabe

Les deux évêchés et les deux villes de Bâle et Constance symbolisaient bien la complexité de la situation. Le territoire séculaire de l’évêché de Bâle s’étendait sur l’Alsace, les actuels cantons du Jura, de Bâle-Ville, de Bâle-Campagne et de Bade (Bade-Wurtemberg).

Le chapitre et l’évêque soutenaient les Habsbourg, tandis que les citoyens et les guildes soutenaient la Confédération. À Constance, c’était l’inverse : l’évêque cherchait à adhérer à l’Eidgenossenschaft, tandis que les citoyens et les guildes soutenaient les Habsbourg. Les deux villes étaient formellement neutres dans la relation Habsbourg-Eidgenossenschaft.

L’Autriche antérieure était un territoire habsbourg et les villes souabes conclurent la ligue souabe (Schwäbische Bund) en 1488.  Pour les Habsbourg, il s’agissait avant tout d’une alliance défensive contre la Bavière et la France. L’évêque de Constance a alors cherché à se rapprocher de la Confédération.

Les députés des dix cantons en 1499, Collection: Nikolaus Schradin, Sursee 1500, Zentral Bibliothek Zürich, Graphische Sammlung

Constance rejoignit la ligue souabe en 1498, principalement sous la pression du roi Maximilien Ier et du conseil municipal de Constance. La Confédération y vit une provocation et une menace et n’accepta donc pas l’adhésion de la ville neutre de Constance.

Maximilien, couronné roi en 1486, fut aussi archiduc d’Autriche, comte du Tyrol et seigneur de Vorderösterreich. En 1508, le pape l’oignit empereur du Saint Empire romain.

Les dix Orte (Uri, Schwytz, Unterwald (Nidwald en Obwald), Berne, Zoug, Lucerne, Zurich, Glaris, Sololeure,  Fribourg), les territoires sujets et les pays alliés (Zugewandte Orte). Image Marco Zanoli/Wikipedia

La Confédération, les Orte, les Habsbourg et le Saint Empire romain germanique

Il régna la discorde entre les dix Orte de la Confédération, avec Fribourg et Soleure depuis 1481. Ils eurent pour la plupart des intérêts différents. La ligue de la Maison- Dieu (1498, Gotteshausbund) et la Ligue grise (1497, Grauer Bund) conclurent un traité d’alliance (zugewandter Ort) avec la Confédération.

Pendant cette période, la concurrence économique entre la Souabe et la Confédération, de plus en plus puissante après sa victoire sur le duc de Bourgogne, s’intensifiait. Berne était la plus grande république au nord des Alpes. Lucerne, Zurich, Soleure, Fribourg, Zoug, Glaris, Uri, Schwyz et Unterwald gagnaient également en puissance. Les Eidgenossen et les Schwaben s’éloignaient de plus en plus les uns des autres.

En outre, les Habsbourg avaient encore de vieux comptes à régler avec la Confédération, notamment la juridiction (Landgericht) sur la Thurgovie conquise par la Eidgenossenschaft (1460). En résumé, malgré l’Ewige Richtung de 1474 et l’évolution de la situation politique internationale, la situation restait instable.

Des questions constitutionnelles se sont alors posées. Les Orte de la Confédération et Bâle neutre ne voulaient pas payer les impôts du Saint-Empire romain, mais ils étaient toujours formellement des territoires (villes impériales libres/Orte en raison de la Immédiateté de l’Empire (Reichsunmittelbarkeit).

Ils étaient donc légalement liés aux lois (fiscales) de l’Empire promulguées par la Diète impériale (le Reichstag). Le pays allié (zugewandter Ort) Rottweil refusait également de payer cet impôt et ne voulait pas adhérer à la ligue souabe. Maximilien a alors tenté de menacer Rottweil.

Albrecht Dürer (1471-1528), L’empéreur Maximiliaan, 1519, Collection: Kunsthistorisches Museum Wenen. Afbeelding: Wikipedia

Les Orte ne reconnaissaient plus la Chambre impériale (Reichskammergericht) et  le Conseil aulique (Reichshofrat), fremde Richter!. Maximilien ne l’acceptait pas non plus, d’autant plus qu’il avait désespérément besoin d’argent en raison de ses guerres.

Bref, dans cette période guerrière, avec des souverains avides de territoires, de prestige et de vengeance et des mercenaires et soldats avides de butin, il n’en fallait pas plus pour attiser les flammes.

Voici la répartition des forces : la ligue souabe comptait plus de 500 membres (villes, abbayes, comtes et autres territoires), la Confédération avec quelques alliés pas plus de 15. Numériquement, la Confédération était toujours en minorité, tout comme dans les batailles précédentes contre les Habsbourg et le duc de Bourgogne !

Un livre récemment publié l’exprime ainsi :

Die Schweizer Alpentäler und das grüne Hügelland der Nordschweiz sind die Heimat der bekanntesten und berühmtesten politischen Liga des Mittelalters, der Schweizer Eidgenossenschaft. Ihr Bündnisvertrag war insofern ungewöhnlich, als er, in den eigenen Worten der Vertragspartner, ‘Stadt und Land, Bürger und Bauern’ zusammenführte. Und das Bündnis florierte (M. Rady, Vom Rhein bis zu den Karpaten). 

1499

Cependant, la cause immédiate de la guerre est à placer plus à l’est, dans le Münstertal et la Basse-Engadine de Maximilien, comte du Tyrol. Les troupes du Gotteshausbund et du Graue Bund, alliés de la Confédération depuis 1498, occupèrent ces régions.

Maximilien, soutenu par la ligue souabe, s’interposa et la Confédération envoya des troupes au secours du Gotteshausbund et du Graue Bund.

Coire, Benedikt Fontana (1450-1499) 

Il s’agissait avant tout d’un conflit régional, l’Engadinerkrieg (du point de vue autrichien) ou le Tirolerkrieg (du point de vue suisse). La bataille de Calven et la défaite de Maximilien mirent fin à la guerre régulière dans cette région, laissant place à des pillages commis par des mercenaires et des groupes de soldats isolés. A Hard, Maximilien avait déjà subi une défaite.

Ce n’est qu’en avril 1499 que la guerre devint le Schwabenkrieg (perspective suisse) ou le Schweizerkrieg (perspective souabe). Ce mois-là, les dix cantons conclurent un traité de paix avec la France. Maximilien déclara alors  la Confédération le « Reichskrieg » au nom du Saint Empire romain.

Maximilien se préoccupait moins de son territoire en Vorderösterreich que de ses possessions en Italie. Il craignait la combinaison des mercenaires suisses et de la puissance militaire française. Les cols du Val Münstertal et de l’Unterengadin étaient donc d’une importance vitale.

Par la suite, la guerre gagnait en ampleur le long du Rhin, du lac Bodensee dans le Sundgau et du Jura. Bâle resta neutre, mais Constance, en tant que membre du Schwäbische Bund, s’est rangée du côté de Maximilien. Soleure et Fribourg se sont efforcées de se présenter comme des membres loyaux des « invincibles » Eidgenossen.

Bâle, Bruderholz aujourd’hui

La dernière bataille de Maximilien lui a été fatale. Le 22 juillet 1499, son armée subit une défaite cuisante à Dornach, après avoir été vaincue à Bruderholz, près de Bâle.

Après de nombreux pillages mutuels et plusieurs défaites de Maximilien et de la ligue souabe, la paix de Bâle mit fin à la guerre.

Dornach, monument de la bataille

Dornach, monument de la bataille: ‘Ritter-Landsknechte Fürstenbergs Heere Sie fechten nicht mehr fur Kaiser und Reich. Sie fechten rasenden Löwen gleich’. Le comte Heinrich (Henry) VII von Fürstenberg (1464-1499) était le commandant de l’armée de Habsbourg.

La Beinhaus: ‘Die Edlen müssen bei den Bauern liegen’.

Le traité de Bâle

Cette paix confirmait le statu quo. Les Orte, la et Bâle (toujours neutre) ont finalement été exemptés des impôts impériaux et de la juridiction du Reichskammergericht et du Reichshofrat. La Confédération n’a gagné aucun territoire sur la rive droite du Rhin. L’Unterengadin et le Münstertal ne se sont pas affranchi du comté du Tyrol qu’en 1652.

Bâle, Rathaus 

Les conséquences politiques en ont été importantes. Bâle et Schaffhouse rejoignirent la Confédération en 1501, y compris le territoire (et les acquisitions ultérieures) de la rive droite du Rhin. Appenzell y adhéra en 1513. Constance est restée souabe, Rottweil en revanche resta une pays allié loyale de la Confédération jusqu’en 1798 (!).  Après 1499, le Rhin était moins un fleuve frontalier qu’un tampon (mental et politique) entre les « Schwaben » et les Suisses.

« Hinter dem Gegensatz Schwaben-Eidgenossen stand letztlich auch die alte Feindschaft zwischen dem Teils habsburgischen, teils schwäbischen Adel und den städtisch-bäuerlichen Eidgenossen. Der Schweizer- oder Schwabenkrieg, der kaum territorial Veränderungen mit sich brachte, der die Rheingrenze aber verfestigte, war ein markanter Schritt im Auseinanderleben von Schwaben und Eidgenossen. Die Eidgenossen sahen sich als « Schweizer », die ihre Freiheit gegen Habsburg erkämpft hatten. Die Schwaben hingegen betonten ihre Verbundenheit mit dem Adel und dem Reich und die Treue zum Königtum » (B. Meier, Ein Königshaus aus der Schweiz, p. 212).

La chronique de Nikolaus Schradin se termine par ces mots qui ne laissent aucun doute sur son soutien à la Confédération:

« Gott wirt von inen geerot fru vnd spat

Mit grosszem gepet von wib vnd mann,

die gnad gottesz mengklich wol trachten kan

dasz die stergki nit flüsszdt vss der eidgenosschaft 

Allein so hat sy von Gott die krafft

dasz ist wol gethon alsz man das Gott zulegt

Gmein eidgenosschaft sol alltzit sin bewegt

Sich selbsz zu enthalten in gehorsamy vnd einikeit »

La ville souabe et  

la ville suisse de Laufenburg 

Conclusion

Après 1500, la Confédération ne pouvait plus s’étendre vers le nord. Les Orte et la Confédération se sont alors tournées vers les régions italiennes : Chiavenna, Bormio, Veltlina (1512), le Tessin (1513) et, pendant une courte période même le duché de Milan.

Cependant, Marignano mit fin aux illusions en 1515. Napoléon fit le reste en 1798, à l’exception du Tessin. Après la conquête de Pays du Vaud par Berne (1536) et le traité de Thonon (1569) entre le Valais et la France, les frontières extérieures de la Confédération étaient en grande partie fixées, à l’exception du Fricktal (1803), de Genève (1815), du Tarasp (1803), du Rhäzuns (1819) et de quelques corrections mineures des frontières. Les principales modifications des frontières ont eu lieu entre les cantons ; un nouveau canton a même été créé en 1979.

Les relations entre la Confédération des 13 cantons et les Habsbourg sont restées pacifiques et n’ont pas changé jusqu’en 1798. La base de ces relations était l’« Erbeinung » (accord héréditaire) du 7 février 1511, qui confirmait l’Ewige Richtung de 1474.

La Confédération conclut également conclu des traités de paix avec la France en 1516 et 1521. Ces traités ont garantirent plus de 250 ans de paix avec les pays environnants. Cependant, la Confédération, encore plus après la Réforme, était divisée, ce qui n’a pas empêché sa survie.

Fribourg, Hôtel de Ville et la Paix perpétuelle (1516)

Le pragmatisme, la volonté de faire des compromis, une identité commune et des intérêts (commerciaux) partagés, les mêmes ennemis et la « gemeine Herrschaft » des territoires sujets (untertanengebiete), un grand prestige (militaire et politique), la mentalité entrepreneuriale et commerciale ainsi que l’intégration des nouveaux arrivants ont été et sont toujours les principales conditions de cette continuité.

L’Eidgenossenschaft et plus tard la Confédération de 1848 ne sont pas une création des superpuissances européennes, comme le prétendent certains cercles à des fins politiques, mais d’une volonté de coexister et de défendre cet état des cantons différents depuis le XIVème et XVème siècles. La Suisse est une micro union européenne réussie. La Schwabenkrieg a confirmé cette unité dans la diversité.

En 1555, l’empire des Habsbourg a été divisé entre les Habsbourg espagnols (jusqu’en 1555-1702) et les Habsbourg autrichiens (jusqu’en 1555-1918). Les Habsbourg autrichiens étaient souverains du Saint Empire romain germanique (comprenant l’Autriche antérieure, les terres héréditaires (Erblande) autrichiennes et le royaume de Bohême).

Les Habsbourg espagnols régnaient sur la Franche-Comté, l’Espagne, le Portugal et les territoires d’outre-mer, Naples, la Sicile et les dix-sept provinces néerlandaises, y compris le duché de Gelre finalement acquis en 1543.

Vingt-cinq ans après la paix de Bâle, l’Autriche antérieure et la Souabe furent nouveau le théâtre d’une guerre à grande échelle. Cette fois, il ne s’agit pas de la Confédération, mais des révoltes paysannes et de la Réforme de 1524-1525.

La Confédération resta relativement paisible à l’exception de quelques guerres civiles limitées à 1529 et 1531. Mais c’est une autre histoire.

La documentaire « Dornach 1499 » historique sur la bataille de Dornach donne plus d’informations.

(Literature: B. Meier, Ein Königshaus aus der Schweiz. Die Habsburger, der Aargau und die Eidgenossenschaft im Mittelalter, Baden, 2010; W. Meyer, Ein Krieg in Bildern und Versen. Der Schwaben- oder Schweizerkrieg von 1499, geschildert von Zeitgenossen, Oppenheim am Rhein, 2024; B. Marquardt, Die alte Eidgenossenschaft und das Heilige Römische Reich (1350-1798). Staatsbildung, Souveränität und Sonderstatus am alteuropäischen Alpenrand, Zürich 2007;  T. Scott, The Swiss and their Neighbours 1460-1560, Oxford 2017; M. Rady, Vom Rhein bis zu den Karpaten. Eine neue Geschichte Mitteleuropas, Londen, 2024)

Révision: Andrea Zollinger, rédactrice

Rudolf Herri (1460-1515), vers 1500. Gravure sur bois de la bataille de Dornach. L’image montre différentes phases de la bataille : au centre, la bataille principale sous le château de Dorneck ; à droite, l’infanterie suisse près d’Arlesheim, les châteaux de Reichenstein et de Birseck et, en bas, le pont sur la Birse et la poursuite des troupes en fuite par les Suisses près de la Birse. Collection : Kunstmuseum Basel Kupferstichkabinett. Image : Wikipedia