L’ Art contemporain et du XVIIIème siècle se mêlent avec des fantômes de papier venus en visite depuis la cour de Frédéric II (1712-1786), roi de Prusse et prince de Neuchâtel.
Frederick Beck, Frédéric II, roi de Prusse, 1788. Collection privée
Au Château de Nyon, les figures de papier sont disposées en une scénographie mettant en valeur autant le travail de leur créatrice Isabelle de Borchgrave (1946-2024) , qui s’est bien souvent inspirée de portraits de la cour de Berlin et Versailles ou, dans le cas du singe, d’une porcelaine de Meissen réalisée en 1731-, que de pièces de mobilier et, surtout, de porcelaines.
Et justement, entre Berlin et Nyon, le lien se crée par la porcelaine. En effet, Jakob Dortu, initiateur de la manufacture de Nyon en 1781, fait notamment ses armes dans la manufacture de Berlin, fondée par le roi Frédéric II.
De plus, les collections du musée ont la chance de posséder des pièces en porcelaine de Meissen à décors de chinoiseries qui trouvent leur place dans l’exposition.
Impressions de l’exposition
Mode um 1780