Le Landeron. Photo/Foto: TES.

Le Landeron, une histoire suisse

En 1325, le comte de Neuchâtel fonda la ville du Landeron, seule commune neuchâteloise riveraine du lac de Bienne.

La ville – reconstruite après la destruction au XIIème siècle d’une première ville fortifiée nommée Nugerol – bénéficia des communications fluviales alors d’une grande importance.

Au XVème siècle, la ville du Landeron devint prospère, la bourgeoisie se développa et en 1449 elle conclut une alliance perpétuelle avec la ville de Soleure.

Les comtes de Neuchâtel, l’évêque de Bâle et Berne luttèrent pour exercer leur influence dans cette région.

Au XVIème siècle, Berne s’efforça d’introduire la Réforme au Landeron mais les habitants appuyés par la ville de Soleure, catholique, s’y montrèrent résolument opposés.

La ville du Landeron resta également catholique lorsque Neuchâtel se rallia à la Réforme protestante en 1530.

De 1530 à 1562, le cas du Landeron et de sa région divisa le comté de Neuchâtel et troubla les relations entre cantons suisses.

La combourgeoisie avec Soleure fut plusieurs fois renouvelée, cependant le rêve d’extension territoriale de Soleure en direction du pays romand pris fin en 1707 lorsque les Neuchâtelois attribuèrent leur principauté au roi de Prusse.

Aujourd’hui, Le Landeron fait partie, avec Cressier, Lignières et Enges, des communes catholiques du canton de Neuchâtel.

L’histoire typiquement suisse de cette charmante ville médiévale est illustrée au Musée l’Hôtel de Ville du Landeron.

Rédaction et révision: Marianne Wyss, écrivain public et traductrice.