Le design des deux Allemagnes.


Mauerfall in Berlin, 12. November 1989 © Tim Wegner / laif

Avec la division de l’Allemagne à partir de 1949, le design et la culture quotidienne ont pris des directions différentes des deux côtés de la frontière : à l’Ouest (la RFA), ils sont le moteur du Wirtschaftswunder (le miracle économique), à l’Est (la RDA), ils s’inscivent dans une économie socialiste planifiée.

Plus de 30 ans après la chute du mur, le musée présente la première grande rétrospective autour du design d’après-guerre des deux Allemagnes.

L’exposition (Le design allemand de 1949 à 1989 : Deux pays, une histoire) compare le design de l’ex-RDA et celui de la RFA, en mettant en évidence les différences idéologiques et créatrices, mais également les parallèles et références croisées qui reliaient l’Est et l’Ouest.

Parmi les objets exposés, du mobilier et des luminaires emblématiques, des pièces issues de la mode, des textiles et des bijo.

Tinguely et ses sculptures cinétiques


(Deutsch) Jean Tinguely, Méta-Matic No. 10, 1959 Museum Tinguely, Basel, Donation Niki de Saint Phalle © 2021, ProLitteris, Zürich; Foto: Museum Tinguely, Basel, Serge Hasenböhler

La nouvelle présentation (Le définitif – c’est le Provisoire) de la collection apporte un éclairage sur Jean Tinguely (1925-1991) et ses apparitions médiatisées avec des sculptures cinétiques et des actions.

 La présentation fournit en outre des informations passionnantes sur la matérialité et le fonctionnement des œuvres de Tinguely (1925-1991).

Elle offre un aperçu de sa méthode de construction et des détails techniques dissimulés au profane mais d’autant plus surprenants pour leur conservation.

L’exposition présente des découvertes récentes sur les sculptures-radios des années 1960 ou les techniques de restauration de travaux particulièrement fragiles comme Ballet des pauvres (1961) ou Balubas (à partir de 1961).

Elle s’interroge également sur la manière de procéder avec les matériaux éphémères utilisés par Tinguely pour concevoir ses collages, à l’instar du vernis à ongles, des images autocollantes ou à gratter.

Georges Bemberg


Photo: Fondation l'Hermitage, Lausanne.

La Fondation  dévoile une sélection des plus grands chefs-d’œuvre de la prestigieuse collection privée de Georges Bemberg (1915-2011). L’illustre collectionneur et homme de lettres a réuni, tout au long de sa vie, un ensemble de peintures, de dessins et d’objets d’art comptant parmi les plus importants de son temps.

Cette collection est pour la première fois exposée hors des murs de la Fondation Bemberg (Toulouse). La collection se distingue par la qualité exceptionnelle de ses toiles et dessins de la fin du 19e et du début du 20e siècle , mais également par la splendeur de ses peintures anciennes.

Elle compte ainsi des chefs-d’œuvre de l’art allemand, flamand, vénitien et français. L’exposition (Chefs-d’œuvre de la collection Georges Bemberg) réunit 132 peintures et dessins parmi les plus remarquables de cet ensemble.

La peinture des années 1950 à 1980


Musée d'Art de Pully. Affiche de l'exposition. "abstractions plurielles''

Le Musée collabore avec la Fondation Gandur pour l’Art autour de l’exposition «Abstractions plurielles» consacrée à la peinture des années 1950 à 1980.

Les années qui suivent la Seconde Guerre mondiale connaissent une grande effervescence artistique. Paris reprend et New York prend rapidement sa place.

Le mot ‘plurielles’ veut dire que il n’y a pas un art abstrait, mais un foisonnement de mouvements.

La tendance géométrique, qui prend sa source dans les avant-gardes du début du XXe siècle, connaît alors de nouveaux développements. De nombreux artistes mettent l’accent sur le geste ou la matière, recourent à de nouvelles techniques et repensent la peinture et ses supports.

L’exposition propose un parcours original à travers la production bouillonnante des années 1950 à 1980, provenant des deux côtés de l’Atlantique.

Centrée sur les formes plurielles que prend l’abstraction au cours de cette période, elle montre les principales tendances: l’abstraction lyrique et gestuelle, l’expressionnisme abstrait, l’abstraction géométrique, la peinture minimale, la sculpture cinétique ou un monumental mobile.

L’exposition culmine avec le mouvement Supports/Surfaces, qui remet en question les moyens picturaux traditionnels.

Il marque à la fois une conclusion à cette période d’expérimentation intense et le début d’une aventure qui se poursuit aujourd’hui encore

 

La famille Leu


Tinguely Museum Bâle. La famille Leu.

La famille Leu est mondialement connu dans l’univers du tatouage. Felix et Loretta, durant la fin des années 1960 et les années 1970 en ont fait leur gagne-pain pour courir le monde avec leurs quatre enfants, Ama, Aia, Filip, et Ajja.

Toutes ces années de voyage ont été nourris d’une curiosité artistique, et ont donné corps à un cosmos familial, un ciel étoilé dont ils sont les créateurs et les protégés.

L’exposition (Leu Art Family. Caresser la peau du ciel) naît de la volonté de montrer ce cosmos à travers les créations artistiques de tous les membres de cette tribu.

Bicentenaire du musée d’histoire naturelle


Le 9 mars 1820, le Musée académique de Genève fut officiellement inaugurée, l’ancêtre du musée d’histoire naturelle. Depuis ce temps, des scientifiques étudient les animaux actuels ou éteints et les minéraux.

Le musée d’histoire des sciences a été inauguré en 1964. Les deux musées sont réunis sous une même entité scientifique et culturelle, Muséum Genève, disposant de deux sites, à Malagnou et dans le Parc de la Perle du Lac.

Pour fêter ce bicentenaire, le musée présente une selection de 200 objets de son immense collection, des gros comme des minuscules, des très rares, des fascinants comme des étranges, des locaux comme des exotiques, des très anciens comme des plus récents.

(Source et plus d’informations: www.institutions.ville-geneve.ch).

Dürer et Rembrandt à Vevey


Affiche de l'exposition. Photo: Museum Jenisch, Vevey.

Médecin et collectionneur, Pierre Decker (1892-1967) dédie sa vie à la pratique de la médecine et à sa passion pour deux des plus grands peintres-graveurs de l’Occident, Albrecht Dürer (1472-1553) et Rembrandt Harmensz van Rijn (1606-1669).

Léguée à la Faculté de médecine de Lausanne en 1967, la collection est déposée depuis 1988 au Cabinet cantonal des estampes.

Au Pavillon de l’estampe du Musée Jenisch Vevey, les cinquante et une feuilles réunies par l’éminent chirurgien, accompagnées de vingt planches acquises ultérieurement et provenant d’autres collections, révèlent ses conceptions et goûts artistiques, et les clés du collectionnisme d’estampes.

Les Royals arrivent


Affiche exposition. Photo: Forum Schweizer Geschichte, Schwyz

La Suisse ne connait pas de tradition royale. Pourtant, ou peut-être justement pour cette raison, les Suisses démocratiques se passionnent pour les maisons royales.

Nombreux sont les hôtes royaux qui, depuis le XVIIIe siècle et jusqu’à aujourd’hui, visitent la  Suisse. A commencer par Joseph II de Habsbourg-Hongrie et le tsar Alexandre Ier jusqu’à l’empereur Napoléon III, la reine Victoria, le roi Louis II de Bavière, l’impératrice Elisabeth d’Autriche-Hongrie, l’empereur Guillaume II, la reine Astrid de Belgique, l’empereur d’Abyssinie Hailé Sélassié, la reine Elisabeth II, le roi Hussein de Jordanie ou le roi du Cambodge Norodom Sihamoni.

L’exposition (Die Royals kommen) retrace des anecdotes suisses des Royals et montre des souvenirs rares de leurs voyages. C’est ainsi qu’on peut y voir une aquarelle de la reine Victoria, la robe de cérémonie de Sissi et son journal poétique ainsi qu’une mèche de la crinière d’un lion sur le chapeau de l’empereur Sélassié.

Musée en plein Air Champéry


(Nederlands) Photo/Foto: https://www.regiondentsdumidi.ch

L’exposition est une rétrospective de la vie du village au XIXe siècle sous forme d’une bande dessinée.

Les planches originales sont exposées dans la Rue du Village, chaque panneau est divisé en deux parties :

– Dans la première partie, la BD nous raconte les découvertes de Gustin dans son village. Ce dernier, un Champérolain né vers 1780 parti comme mercenaire au service des Armées de Napoléon. Il connut la Berezina en 1812, l’exil forcé en Russie. Le mal du pays et la volonté de retrouver les siens le ramènent à Champéry durant l’été 1863, quelque 50 ans plus tard.

– Dans la deuxième partie, les scènes de la vie quotidienne sont l’occasion de commentaires sur l’art de vivre d’une population montagnarde.

Ainsi sont traités les traces préhistoriques, le Moyen Age, l’église, la tradition et révolution, l’habitat, les Alpes, la vie politique, la vie domestique, la civilisation du foin, le travail du bois, le mercenariat, l’émigration et le tourisme.

 

 

Gustave Courbet en Suisse


La ville de La Tour-de-Peilz (canton de Vaud) dédie un musée à ciel ouvert en l’honneur du peintre et sculpteur Gustave Courbet (1819-1877).

Le parcours à travers la vieille ville et au bord du lac Léman  retrace entre autres les dernières années du peintre, celles qu’il a passées à La Tour-de-Peilz, de 1874 à sa mort en 1877.

Ce musée à ciel ouvert qui mêle l’affichage des œuvres du maître du réalisme aux nouvelles technologies, offre aussi une découverte des lieux fréquentés par le peintre en ville.